Compte-rendu du conseil pontifical pour la Nouvelle Evangélisation
Ce week-end des 15 et 16 octobre a donné un élan missionnaire redynamisé à notre Eglise. Avec plus d’une centaine de réalités ecclésiales différentes, nous sommes dix jeunes d’Adveniat, la fraternité missionnaire de notre diocèse, à avoir pris part au colloque pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation qui s’est déroulé à Rome.
“Pour pouvoir parler de Dieu il faut parler à Dieu”
Le père Sébastien Thomas, notre aumônier en étude à Rome, a pu nous guider dans la ville éternelle. Nous avons été fortement marqués par la vitalité et la jeunesse des 8500 Nouveaux Evangélisateurs présents, ainsi que par leur unité autour du Saint Père. Celui-ci est intervenu les deux jours, ce qui est très rare et qui montre à quel point cette cause lui tient à cœur. Nous nous sommes ainsi formés à la source de ses enseignements. Le pape n’a pas hésité à insister sur l’urgence et la difficulté de la mission ; cependant, il ne faut pas oublier que « pour pouvoir parler de Dieu il faut parler à Dieu».
Le samedi matin, les responsables des différents groupes ont réfléchi avec monseigneur Fisichella à l’importance que la Nouvelle Evangélisation imprègne les problématiques contemporaines : la politique, l’immigration, la culture, la famille, la communication, les communautés paroissiales. L’après-midi, avant la visite du pape, nous avons tous écouté le témoignage de religieux et de laïcs, notamment sur la vie spirituelle, la souffrance, le lien entre foi et raison, l’existence de Dieu. Plusieurs groupes musicaux, dont Glorious, ont entretenu l’ambiance très JMJ de cette réunion. Les chants d’Andrea Bocelli ont préparé nos âmes à accueillir la beauté de la liturgie de la messe papale à Saint Pierre le lendemain. Le soir, des veillées d’adoration et de mission nous ont permis de mettre en œuvre ce que nous avions appris !
Façonner sa vie à la lumière de l’Évangile
Que retient notre fraternité de ce moment, en plus des liens qui se sont créés entre ses membres ? Nous avons compris à quel point l’évangélisation répondait aux attentes de l’homme puisqu’il a été créé à l’image de Dieu. Pour cela, il est primordial que tous les baptisés façonnent leur vie à la lumière de l’Evangile, qu’ils prennent en considération la société dans laquelle ils vivent, et, en se fondant sur la prière, deviennent missionnaires en partant de l’homme rencontré pour l’amener à Dieu. Enfin Benoît XVI nous a présenté Marie comme modèle : « Apprenez de la mère du Seigneur et de votre mère à être humbles et en même temps courageux, simples, prudents, doux, forts, pas avec la force du monde mais avec la force de la vérité. ».
Nous revenons de Rome comblés de joie et soucieux de faire connaître Jésus Christ, pour que son règne advienne !
Lorraine Riverieulx pour Adveniat
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Adveniat, la fraternité missionnaire du diocèse de Pontoise
La nouvelle évangélisation marque l’ensemble de la vie de l’Église, sur le site Église catholique
Commentaires
A toi la parole.
Cela ne me parait pas très engageant comme titre de billet pour le blog jeunes. Pourquoi ne pas avoir repris le joli intertitre : « Pour pouvoir parler de Dieu il faut parler à Dieu »
Bonjour Anne,
L’intertitre était effectivement plus joli, mais il n’aurait pas permis de comprendre que l’article parlait du récent colloque pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Dans le cas de ce billet, le titre a donc été choisi pour qu’on comprenne bien le sujet !
Salut et paix
“Pour pouvoir parler de Dieu il faut parler à Dieu” Et je viens de lire la question 188 de Youcat (mon 1° caté!) sur la prière des heures. Le commentaire m’a laissée sur place! “un trésor de prières qui délie la langue même quand la joie, les soucis ou la peur nous ont fermé la bouche” En dehors des consacrés, prêtres et moines, peu lisent le bréviaire. Il est donc fait référence à ces personnes. Qui ont besoin des psaumes pour parler à Dieu, parce qu’ils ne peuvent pas sinon? Comment parlent-ils de Dieu, par leur intellect? Le Dieu des idées?
Le Dieu trinitaire est les seules Personnes qui connaissent notre pensée de toute éternité. Nous ne la Lui dévoilons pas! Hésiter de dire à quelqu’un une phrase qui peut le surprendre, le choquer, oui! Mais à Dieu, jamais! C’est nous que cela peut choquer et c’est excellent, on découvre ainsi les pensées que nous voudrions ne pas avoir; c’est la seule façon de s’en méfier! Et il n’y a pas à s’en dire coupable. Si Jésus et moi dialoguons directement en langage clair, c’est parce qu’Il me l’a proposé, mais aussi parce que je Lui parle normalement, sans me cacher derrière des formules liturgiques! Comme ermite, je dis le bréviaire avec l’ensemble de l’Eglise, mais mon dialogue avec Jésus est beaucoup plus fréquent et plus spontané! Je peux parler de Dieu parce que je Le fréquente!
Ma prière vous accompagne