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Prix DCC de la solidarité internationale : plus que 10 jours pour participer !

Publié par jeunescathos le 20 juin 2014 - A la Une, Engagements, Vie de l'Eglise

Chaque année, la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération) soutient des projets de solidarité portés par des étudiants, par le biais du réseau Ecclésia Campus à travers des aumôneries et des communautés chrétiennes de Chrétiens en Grande École. L’été dernier, c’était les compagnons Scouts et Guides de France de Sainte-Marie-des-Batignolles (Paris), avec l’aumônerie de L’institut Catholique de Paris, qui remportaient le 1er prix au bénéfice de leur projet de solidarité internationale en Inde. Hippolyte, 19 ans (à droite sur la photo), nous raconte ce que ce prix a changé dans leur projet.

 

Prix DCC solidarité internationale 2Hippolyte, peux-tu nous redire en quoi consistait votre projet en Inde ?

Pendant un peu plus de trois semaines, nous étions dans une école au Tamil Nadu, à deux heures et demie de Pondichéry. Le matin, nous travaillions sur le chantier d’agrandissement de l’école primaire, avec des ouvriers. L’après-midi, nous donnions des cours d’anglais et de mathématiques aux élèves (surtout les plus grands, 14-17 ans environ). Après les cours, nous organisions des jeux avec le matériel que nous avions apporté. Enfin, nous avons parcouru la région en train pendant huit jours. Ce camp a été pour nous un moyen de rencontres et d’échanges avec des personnes que nous n’aurions pas eu l’occasion de rencontrer autrement, mais aussi d’agir  en coopération avec d’autres pour essayer de cultiver la paix, ensemble.

En quoi le soutien de la DCC vous a-t-il été utile ?

Le financement de la DCC nous a permis de participer aux frais de construction de l’école maternelle, et aussi d’acheter plusieurs jeux pour les enfants (ballons, frisbee…).

Qu’est-ce que ce projet a suscité dans votre équipe ?

Prix DCC solidarité internationaleLe voyage nous a donné, outre l’envie de repartir, celle d’agir. Le quotidien là-bas est sans commune mesure avec ce que nous connaissons, la confrontation des niveaux de vie est effrayante, et la banalité qui entoure la pauvreté l’est encore plus. J’admire le courage de ceux qui osent avoir soif d’apprendre, car ouvrir un livre est un geste qui n’est a priori pas naturel dans un tel environnement.

Pour agir efficacement et durablement, je ne peux m’empêcher de penser que les actions ponctuelles, comme celles que nous avons menées, ne sauraient suffire. Je n’imagine pas d’amélioration durable et significative sans un effort politique solidaire de grande ampleur. L’aide peut bien sûr venir de l’étranger, mais il ne faut pas qu’une région en devienne dépendante, le renouveau doit venir de la population. S’il y a un rôle que des missions comme les nôtres peuvent (et doivent) remplir, c’est celui de susciter des vocations, d’encourager la jeunesse à se donner les moyens de se faire entendre, car le pays n’est pas sans ressources, loin de là.

Vous avez un projet de solidarité étudiant pour cet été ? La DCC vous soutient !

 Envoyez votre dossier avant le 30 juin à isabelle.cauchois@ladcc.org et faites partie des lauréats qui se partageront 2000€ et pourront bénéficier avant ou après le départ à une soirée de formation proposée par la DCC.

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