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Plan B Terre Sainte 2014 : “La paix au coeur”

Publié par jeunescathos le 16 septembre 2014 - A la Une, Dossier été, Terre Sainte 2014, Vie de l'Eglise

Après l’annulation du pèlerinage en Terre Sainte, la presque totalité des groupes ont mis en place un plan B. Dix ont arpentés les chemins de Saint Jacques de Compostelle, cinq ont fait escale à Taizé, tandis que d’autres ont randonné en montagne au rythme de la Bible et de la prière. D’autres encore sont partis à Rome, Assise ou Éphèse et certains ont marché vers le Mont-Saint-Michel ou encore ont rejoint des initiatives de leur diocèse déjà en place comme HolyBeach ou le festival d’Hautecombe. Tous ont eu à cœur de placer leur démarche sous le signe de la prière pour la paix.

Voici quelques échos des fruits qu’ont portés ces plans B chez les uns et les autres :

IMAG1472“Nous avons fait un week-end de retraite au sanctuaire de Notre-Dame de Rumengol. On est arrivé avec l’idée de ne pas repartir en Terre sainte. Dans l’Eglise du sanctuaire, il y avait une représentation d’Abraham prêt à sacrifier son fils unique… Eh bien nous, on était dans cette même attitude, prêts à sacrifier notre pèlerinage… Le samedi, nous avons pris le temps d’échanger sur notre déception…
Progressivement, au fil des échanges et de la prière du week-end, nous nous sommes dits que ce que nous avions vécu n’était pas une fin mais un début… Et de manière consensuelle, dans une grande liberté, nous avons décidé que nous reportions le pèlerinage en Terre Sainte à Noël prochain. Pour moi, c’est une décision inspirée par la prière. On repart avec une acuité toute particulière à ce que vivent les personnes qu’on rencontrera sur place, une autre attention à cette terre sainte, à tout ce qu’elle signifie…”
Armelle le Port, déléguée du diocèse de Quimper & Léon et Saint-Brieuc

“Nous sommes allés à la messe dans la paroisse melkite de Marseille Saint-Nicolas de Myre le 27 juillet, jour où nous devions être accueilli par une communauté melkite en Terre Sainte. Ce fut un beau moment de communion avec nos frères d’Orient.”
Frère Timothée Lagabrielle, délégué pour le diocèse de Marseille

IMAG1477“Avant de nous rendre à Taizé, le week-end du 26 et 27 juillet, week-end de prière national pour la paix au Moyen-Orient, nous sommes allés au carmel de Mazille, dit le Carmel de la paix car sa vocation est le silence et le dialogue œcuménique et interreligieux. Nous y avons vécu une vigile de prière avec des interventions d’un imam, d’un rabbin, d’un prêtre orthodoxe et d’un pasteur protestant. Puis nous avons fait une marche de nuit au flambeau avant de gagner Taizé pour une semaine. Nous avons pris conscience que même si nous n’avions pas pu aller en Terre sainte, Dieu nous visitait aussi chez nous. La petite colline de Taizé peut aussi être une Terre sainte ! A Taizé, nous avons eu la surprise de rencontrer Marie, une étudiante qui a effectué un temps de volontariat à l’orphelinat de Bethléem que nous devions justement visiter en Terre sainte et dont nous devions avoir le témoignage de sa responsable, Sœur Elisabeth Noirot. A Taizé, nous avons aussi pleinement vécu la communion dans la diversité avec les 70 nationalités présentes, nous avons aussi beaucoup médité la culture de la paix, notamment avec une intervention de frère Aloïs.”
Jean-Emmanuel Garreau, prêtre du diocèse de Tours

chemins saint jacquesAprès avoir eu la confirmation que le pèlerinage national des étudiants en terre sainte était annulé, certains d’entre nous se sommes dit qu’il fallait réfléchir à un plan B. Nous avons donc mûrement réfléchi, chacun a apporté ses idées et nous avons fini par décider que nous allions partir sur les chemins de Compostelle. Après cela nous avons réfléchi aux différentes choses pratiques pour l’organisation de « notre pélé » dont le lieu de départ et les différentes étapes. On est donc partis avec un groupe de six personnes.
La première journée nous a fait découvrir la belle ville du Puy-en-Velay et son sanctuaire. Visites diverses et veillée aux flambeaux à la vierge a rythmé notre journée. Le lendemain après une belle messe des pèlerins, nous nous sommes mis en route par une belle matinée ensoleillée. Tout au long du parcours de très beaux paysages, de petits villages et églises pittoresques bordaient le chemin ce qui rendait la marche très agréable et cela nous motivait grandement.
Hasard ou pas, nous avons rencontré le groupe des grandes écoles de Paris (CGE) qui devait lui aussi partir en terre sainte et avons donc passé à leurs côtés de très bon moments chaleureux. La chose vraiment sympathique était de recroiser plusieurs fois les mêmes pèlerins qui étaient partit en même temps que nous du Puy.
Pour finir je vais dire qu’une fois que l’on a commencé à marcher sur les chemins de Compostelle, on se sent porté par toute la spiritualité de ces chemins et on se dit que l’on doit finir coûte que coûte. Ce fût un périple remplit d’émotions et de sensations ; à six nous avons vécus de très bons moments. Bref je recommande à tout le monde !!!
Marc, pour les diocèses de Beauvais Noyon Senlis

jeunes diocèse cambrai - prière et montagne - annulation terre sainte - 7“Nous avons passé 10 jours magnifiques dans les Alpes suivi d’un passage à Taizé. Tout au long de ce camp, Dieu s’est révélé présent en chacune de nos vies mais aussi par sa providence (la rencontre avec Maurice à Le Châtel qui nous a transmis sa passion pour sa région, le groupe de pèlerins du diocèse de Tours à Taizé qui devait également partir en Terre Sainte ; celui des scouts libanais avec lesquels nous avons vécu un très beau temps d’échanges). Nous sommes uniques à ses yeux et il fait de nous des merveilles. Personnellement, j’ai senti que je devais davantage approfondir ma relation avec Lui, bâtir toute ma vie sur Lui et lui faire davantage confiance. Jésus nous attend patient, devant la porte de notre cœur. “Voici que je me tiens à la porte et je frappe”.
Adrien du diocèse de Cambrai

“J’ai pu être témoin des merveilles que le Seigneur fait dans le cœur des jeunes : combien ils ont été touchés par les souffrances des chrétiens d’Orient, plus que par l’annulation d’un voyage qu’ils préparaient depuis des mois ; combien ils ont à cœur de prier pour la paix, et combien ils désirent être des instruments de cette paix.”
François, prêtre du diocèse de Cambrai

Chemins de Saint Jacques“Inscrite, sur le chemin de Saint Jacques, je suis partie dans la confiance et l’abandon. J’apprends ainsi à vivre de la providence, à accueillir ce que le Seigneur me donne chaque jour. J’ai quitté ma montre… et reçu une grâce de vivre pleinement chaque instant !”
Faustine, 24 ans, du groupe de la Communauté de l’Emmanuel

“Le dernier jour de notre pèlerinage au Mont Saint Michel, on nous a invité à un temps de partage sur les engagements que nous allons prendre suite à ce pèlerinage pour que le feu qui s’est allumé dans nos cœurs ne s’éteigne pas. Nous avons échangé sur les engagements concrets que nous décidions de prendre. Certains vont faire l’année Samuel, d’autres vont s’engager dans une aumônerie, comme à l’Appart’ à Cergy, d’autres ont décidé de prier quotidiennement, enfin d’autres vont changer de vie en consacrant leur vie à Dieu. Petits et grands engagements pris dans le secret du cœur et confiés à l’archange Michel. (…) Nous partions pour Jérusalem, le Seigneur nous a fait prendre un détour par la Normandie. Nous avons vu la Jérusalem Céleste et notre désir de fouler la terre du Christ est encore plus vif. Nous, pèlerins du diocèse de Pontoise, nous achèverons notre marche et nous retrouverons à Jérusalem en 2015 !”
Etienne, du diocèse de Pontoise en pèlerinage au Mont Saint Michel

“23 juillet. Assis dans l’herbe devant le chalet des Houches, le groupe a pu exprimer sa réaction après l’annulation du pélé en Terre Sainte. Malgré une déception générale, le plan B des organisateurs a été accueilli avec joie, enthousiasme et parfois soulagement au vu des circonstances actuelles. Nous n’irons pas à Jérusalem, en tout cas pas cette fois-ci, mais direction Les Houches et le Mont-Blanc. L’aventure débute par une messe d’envoi et sur cette parole du Seigneur adressée à Abraham : “Pars, va dans le pays que je t’indiquerai”. Nous voilà parti…
Le 28 juillet, nous avons fait escale au foyer de Charité de la Flatière et avons fait l’expérience du silence, même pendant les repas : “On a d’abord l’impression qu’on est seul face à soi-même, ce qui est un peu angoissant, mais on se rend compte qu’en réalité on est face à Dieu et la solitude est comblée.”
Des étudiants du diocèse de Dijon

Voir aussi :
Le dossier Terre Sainte 2014
La page Facebook de Terre Sainte 2014
A la source d’une autre Terre Sainte : celle de notre coeur
Une prière pour la paix
“Par la foi, il partit”

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