JMJ : les jeunes de Chartres à Grabarka, l’émotion au rendez-vous

Ça y est : les six croix du diocèse de Chartres ont rejoint les dizaines de croix déjà plantées à Grabarka, en Pologne. A leurs pieds ont été enterrées les nombreuses intentions de prière des paroissiens d’Eure-et-Loir, portées par les jeunes partis aux JMJ.
(Voir le billet précédent : 138 jmjistes de Chartres au Mont des Croix de Grabarka)

Notre groupe est donc passé à Grabarka, étape majeure du programme, vendredi 22 juillet. Pendant une demi-journée, nous avons quitté les équipes diocésaines qui nous accueillaient dans l’est de la Pologne pour vivre cette parenthèse propre à notre groupe. Nous nous sommes retrouvés à 140 au pied des marches qui grimpent à flanc de colline afin d’entrer dans une atmosphère de pèlerinage.

Emmenés par notre évêque, les jeunes ont ensuite gravi le Mont des Croix en chantant et en priant afin de rejoindre l’espace choisi pour planter nos croix. Là, « après quelques mots de notre évêque, nous avons entonné des chants et nous sommes allés déposer symboliquement nos fardeaux au pied de la grande croix diocésaine », se souvient Marie, une paroissienne de Dreux.

S’il est parfois difficile de mettre des mots sur ce qui a été vécu à ce moment, une chose est sûre : ce passage par Grabarka n’a laissé personne indifférent.

Ainsi, Huguette a été bouleversée par l’atmosphère toute particulière qui règne sur cette colline : « Seule la dimension culturelle de cette halte m’importait. A aucun moment je n’avais envisagé de ressentir autre chose que de l’émerveillement ou de la surprise lors de cette visite », avoue-t-elle. « Aussi, en arrivant sur le site et en découvrant les croix et les chapelets suspendus, j’ai été touchée par l’atmosphère de prière qui se dégageait. Ces objets comme une manifestation sensible de notre foi. Anonymes et intemporels, ils n’étaient qu’espérance, bien au-delà de qui nous sommes et du temps qui passe », complète cette jeune engagée à Vernouillet, à côté de Dreux.

De son côté, Pauline a eu des sentiments plus mitigés en passant sur le Mont des Croix. « Le silence et le respect sont des règles d’or à Grabarka même si ce lieu ne fait pas l’unanimité. Au sein de notre groupe, certains ont trouvé ce lieu relativement « glauque ». Il est vrai que toutes les croix déjà présentes sont uniquement constituées de bois tandis que les nôtres étaient colorées », souligne-t-elle. La jeune étudiant continue : « De plus, les croix « s’entassent », entraînant la chute de certaines d’entre elles. Malgré tout, le Mont des Croix reste un lieu unique où il est fort agréable de laisser ses intentions ».

Edouard, membre de l’équipe d’organisation des JMJ pour le diocèse de Chartres

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