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Confirmations : l’Esprit poursuit son oeuvre dans le monde !

Durant tout le week-end de Pentecôte, des milliers de jeunes et d’adultes ont été confirmés. D’autres devenaient pour la première fois parrain ou marraine de confirmation. Pour Isabelle, c’était il y a 10 ans. Le début d’un compagnonnage spirituel.

Confirmation 2

Isabelle (en noir), marraine de confirmation pour la 1ère fois !

Il y a 10 ans tout juste, je m’avançais dans la cathédrale (tiens, déjà !) une main sur l’épaule de mon meilleur ami en donnant son prénom au vicaire général : il était marqué pour toujours de l’Esprit Saint, le don de Dieu. Il était confirmé et moi, j’étais pour la première fois marraine de ce beau sacrement.

Ce fut le début d’un compagnonnage spirituel qui venait enrichir différemment notre amitié, compagnonnage que je vivrai chaque fois différemment pour mes trois autres filleuls de confirmation qui ont suivi les années d’après.

Mais à l’époque, voyez-vous, c’était en 2007, il y a 10 ans.

Quelques mois plus tôt, j’avais vécu une expérience de feu dont je ne savais pas encore bien quoi faire sinon que je savais qu’elle avait définitivement changé ma vie.

J’étais accompagnée spirituellement depuis peu, je découvrais l’oraison et, pour tout vous dire, il y avait Quelqu’un qui me travaillait dans les profondeurs et ça me fichait la pétoche. Je ne voulais pas regarder ce côté-là de ma vie, j’avais d’autres idées et projets en tête.

Et voilà que mon meilleur ami, celui avec qui j’avais jusque-là partagé la plupart des moments forts de ma vie mais qui aimait tant discutailler sur les questions de foi tout en étant profondément croyant posait ce choix fort de recevoir, jeune adulte, le sacrement de confirmation.

Choix mûrement réfléchi, fort et beau : choix qui vint me déranger ô combien intérieurement.

Si mon ami, mon frère, posait un acte de foi : ne devais-je pas, moi aussi, en poser un ? Et regarder en face la question qui commençait à me venir au cœur et que je n’osais formuler ?

Il aura fallu sa confirmation pour que, quelques semaines après, j’ose écrire le mot « vocation » noir sur blanc dans une lettre à mon père spirituel… en tremblant.  Il aura fallu une longue suite pour que j’apprenne à me laisser simplement faire et à comprendre que le Seigneur ne pouvait vouloir que notre bonheur, quelle que soit la route sur laquelle Il nous appelle !

Mais ce sacrement reçu par mon meilleur ami, événement qui semble parfois anodin, aura été important : la foi d’un autre venait soutenir la mienne. C’est aussi cela être ensemble le Corps du Christ.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cela ?

Déjà parce que c’est l’anniversaire d’une belle histoire, vraie, mais surtout parce que, quand l’Esprit Saint travaille les uns, Il aime, je crois, venir aussi ricocher dans la vie des autres.

Et c’est quand même fort de se dire qu’on ne saura jamais les effets de nos actes de foi dans la vie des autres. Fécondité parfois cachée de nos oui, Esprit Saint qui, mystérieusement, « poursuit son œuvre dans le monde et achève toute sanctification ».

Isabelle, auteure du blog « Zabou the terrible »

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