Sur les pas de Charles de Foucauld
Les Petites Sœurs de l’Evangile proposent une retraite sur les pas de Charles de Foucauld, pour vivre un temps de prière, découvrir le message de Charles de Foucauld, échanger avec d’autres jeunes femmes et partager la vie d’une petite fraternité insérée dans le 93. Laurence, qui y a participé, témoigne.
Dans la retraite que proposent les petites sœurs de l’Evangile, tu peux découvrir tout cela : un lieu, un quartier qui devient peu à peu le tien. Une histoire, celle de Charles de Foucauld qui voulait être le frère universel de tous les hommes, qui cherche à connaître Jésus et à l’imiter par la méditation et l’adoration eucharistique ; l’histoire d’hommes et de femmes qui cherchent à vivre sa spiritualité aujourd’hui, en France et dans le monde.
Au programme de la retraite : la vie quotidienne de la fraternité, la rencontre de petits frères et petites sœurs, de la communauté chrétienne, d’autres jeunes, un pèlerinage à Paris sur les pas de Charles de Foucauld, des enseignements sur sa vie, un temps de travail, et bien sûr le plus important : la prière et de longs temps de silence pour que Dieu puisse faire son œuvre en chacun, dans notre cœur. Le tout, dans un esprit fraternel et joyeux où les fous rires sont nombreux !
Les thèmes évoqués m’ont parlé : la prière (qu’est-ce que la prière pour moi, comment je prie….), la Parole de Dieu, ma vocation chrétienne, la vie de Charles de Foucauld.
J’ai eu une première expérience de l’adoration de nuit. J’appréhendais d’y participer car j’avais peur de m’endormir, peur de m’ennuyer, peur que l’heure soit… très longue, et au final ce fut un moment magnifique. J’étais en présence d’un ami et j’étais bien ; nous étions ensemble à l’écoute l’un de l’autre.
Ce que je retiens de cette retraite c’est que Dieu aime chacun d’entre nous comme il est, que devant lui nous sommes petits, que chacun apporte sa pierre à sa manière et que grâce à son amour nous pouvons oser aller vers l’inconnu, aller à la rencontre des autres, de l’autre.
Au travers des échanges, des thèmes, de la découverte de Charles de Foucauld, j’ai compris qu’il n’y avait pas de bons ou mauvais catholiques, de bonne ou mauvaise façon de prier. D’où mon interrogation sur ma vocation chrétienne, l’appel que le Seigneur m’adresse, les priorités de ma vie.
Je repars chez moi avec des convictions plus grandes encore : la place du Seigneur dans ma vie, l’amour qu’il a pour nous, l’amour à donner et à recevoir de mon prochain. Je suis plus assurée, j’ose aller vers l’inconnu, faire confiance. Je reconnais plus facilement mes limites, je sais qu’en amour le plus difficile n’est pas de donner mais d’accepter de recevoir – je peux recevoir sans me sentir petite ou inférieure. .
Une fois de plus, j’ai pu constater la grandeur du Seigneur. Il nous a tous réunis, nous qui sommes de pays différents, de professions différentes.
Laurence Renambatz, Saint Denis
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