Maria, membre de la commission finances des JMJ de Rio 2013

Maria, 26 ans, s’implique avec son mari dans l’organisation des JMJ de Rio 2013 en aidant, entre autres, la commission finances. Elle témoigne !

Originaire d’Espagne et habitant en France depuis six ans, je travaille depuis trois ans dans le secteur de l’énergie.  A l’origine, je suis venue pour mes études et puis je me suis mariée avec un Français, et nous avons décidé de rester en France.

“La rencontre de l’autre m’a beaucoup enrichie.”

WYD 2008

En Espagne, j’ai participé à différentes rencontres de jeunes et pèlerinages. En 2004, j’ai fait, avec d’autres jeunes, le chemin de Saint François-Xavier, une marche dans les montagnes avec les Jésuites. C’était un très beau pèlerinage, un voyage intérieur autour des exercices spirituels de saint Ignace de Loyola ; mais nous étions tous espagnols et de la même sensibilité. L’année d’après, j’ai participé aux JMJ à Cologne. C’était aussi un beau voyage intérieur, mais c’était surtout une ouverture aux autres, à différentes communautés, sensibilités, nationalités…  La rencontre de l’autre m’a beaucoup enrichie.

Les JMJ de Cologne m’ont aidée à mieux m’intégrer en France. A Madrid, je faisais partie d’une communauté de jeunes universitaires et, en France, j’ai rejoint l’aumônerie de mon école.  Les deux ambiances étaient très différentes et très belles. Les JMJ, qui m’avaient permis de rencontrer des sensibilités diverses, m’ont aidée à m’habituer à la France. Par exemple, je n’avais jamais pratiqué l’adoration qu’ils aimaient beaucoup dans mon aumônerie. Au début, je ne comprenais pas bien. Mais au fil du temps,  j’ai appris à donner de l’importance à d’autres manières de prier, qui n’étaient pas les miennes mais qui avaient une place centrale dans la vie spirituelle des autres.

“Oser la rencontre avec des gens différentes”

C’est par mon mari que j’ai rejoint l’équipe nationale de coordination des JMJ. Il voulait s’engager dans une activité pastorale, et j’ai pensé que ce serait enrichissant de le faire à deux. Nous travaillons tous les deux dans la commission finances, tout en aidant en parallèle sur d’autres petites choses : réaliser le budget prévisionnel, participer aux réunions, centraliser les données des diocèses, animer des ateliers… Je me rends disponible dans la mesure du possible. Ça demande beaucoup d’énergie, surtout que j’ai un travail prenant avec beaucoup de voyages, et je m’implique déjà chez les Petits frères des pauvres, dans l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Aux jeunes qui hésiteraient à venir aux JMJ, j’ai envie de dire qu’on a rarement l’occasion de participer à d’aussi grands rassemblements. De se retrouver avec autant de personnes, avec qui on partage la chose la plus importante : la foi. C’est un sentiment d’appartenance à l’Eglise, d’immensité, de dépassement. C’est aussi une occasion unique de rencontrer autant de sensibilités, de cultures, de manières de vivre la foi différentes. Je les invite pas seulement à aller aux JMJ, je les invite à aller au-delà : à ne pas se contenter de rester dans son groupe d’origine mais oser la rencontre avec des gens de différents mouvements, communautés, pays ! C’est le message des JMJ « Allez ! de toutes les nations, faites des disciples ».

Maria, membre de la commission finances des JMJ de Rio 2013

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