Approfondir sa foi à l’école de la vie monastique

Une semaine à l’abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire pour enraciner sa vie chrétienne, à travers la participation aux offices liturgiques, des enseignements spirituels, du travail manuel et des temps de détente, c’est cet été, du 24 au 31 août… Etienne l’a vécu l’été dernier. Il nous raconte !

L’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire

Les frères bénédictins de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire organisent une semaine de retraite pour les étudiants et jeunes pros du 24 au 31 août.

« J’ai découvert la beauté et la richesse de la vie contemplative »

Cette même retraite a eu lieu pour la première fois l’année dernière et j’ai eu la chance d’y participer. Avant de rentrer dans le rythme effréné de nos vies bien trop remplies d’étudiants, il est bon de s’arrêter une semaine, de se retirer du monde pour enraciner sa vie dans le Christ et se mettre à l’écoute de la Parole. Nous étions une dizaine et avons vécu avec les frères pendant 7 jours. Au programme : enseignements, travail manuel, lectio divina, journée de pèlerinage, journée de désert, et évidemment la liturgie des heures avec la communauté qui rythmait nos journées.

Au cours de cette retraite, j’ai découvert la beauté et la richesse de la vie contemplative. Ces hommes ont donné leur vie pour le Christ et semblent vivre de ces mots de Saint Paul : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance ! »

« A leurs côtés, toute notre vie devenait prière. »

A leurs côtés, toute notre vie devenait prière. Le cœur à cœur avec Jésus est véritablement la source de toutes nos actions, de tout notre travail intellectuel ou physique. Aux yeux du monde, rester des heures dans le chœur de cette abbaye de Saint Benoît peut paraître une absurdité, mais cette liturgie des heures devenait une source vitale dans nos journées pour tout remettre à Dieu et tout recevoir de Lui. La vie contemplative est un trésor pour notre monde et s’y plonger quelques jours le temps d’une retraite a été une magnifique expérience.

Mais après, une fois revenu dans le monde, qu’en reste-il ?

Les fruits d’une telle retraite sont nombreux et Dieu seul en connaît l’étendue. Humblement, on apprend jour après jour à vivre une véritable conversion du cœur : en s’ancrant davantage dans la Parole de Dieu, en ouvrant son cœur à la voix du Seigneur qui bouscule et qui sauve et en avançant chaque jour avec le Christ qui est le Chemin.

Etienne, 22 ans

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