Thérèse Love Story

Pour la fête de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus le 1er octobre, Joséphine, 26 ans, nous partage comment la petite Thérèse est entrée dans sa vie et ce qu’elle y a changé !

J’avais 16 ans lorsque j’ai rencontré Thérèse. A l’époque ma foi était très éprouvée, sans espérance ; j’étais en révolte contre Dieu, surtout par rapport à la souffrance dans le monde.

Un jour, un prêtre de ma paroisse m’a conseillé de lire « Histoire d’une âme », d’une certaine Thérèse de Lisieux. Cela ne m’a pas franchement emballée, car la statue de cette Thérèse dans ma paroisse me paraissait gnan-gnan, avec son sourire niais et ses petites fleurs.

“Terrassée par sa douceur, je fonds en larmes”

“L’Enfant Jésus de Messine”, d’Ittenbach, dont Thérèse avait peint une copie et qu’elle gardait précieusement dans son bréviaire

Je me suis tout de même décidée à me procurer le livre, et au bout de deux pages de lecture, je fonds en larmes, retournée comme une crêpe. Cette petite bonne femme m’a terrassée par sa douceur, sa foi lumineuse, ses paroles si nouvelles pour moi, son amour brûlant pour Jésus. Toutes mes angoisses et mes révoltes trouvèrent une réponse.
J’ai compris que chacun pouvait offrir ses souffrances, en union avec les souffrances du Christ, pour le salut des âmes.

Thérèse m’a appris aussi que tout ce que nous offrons à Jésus : nos joies, nos peines, nos petits gestes d’amour et nos épreuves, tout cela a beaucoup de prix à ses yeux.
Inutile d’être Superman pour pouvoir aspirer à la sainteté, il suffit d’emprunter l’ascenseur divin de la petite voie d’enfance. « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi ». La sainteté consiste à vivre tous les petits moments du quotidien avec beaucoup d’amour.

J’ai aussi redécouvert l’amour infiniment miséricordieux du Père, qui relève inlassablement son petit enfant qui apprend à marcher.

Thérèse dit que pour elle, « la prière est un élan du cœur, un simple regard jeté vers le ciel ». C’est ainsi que j’ai commencé à pratiquer l’oraison, ce doux cœur à cœur en silence avec le Seigneur.

Une pluie de roses

“Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses, je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre”.

Thérèse avait mis le grappin sur moi, et ce n’était qu’un commencement ; je lui demandais d’être ma grande sœur et lui confiais ma vie.

A partir de là, ma vie n’a été qu’un déluge incessant de « pluie de roses » .

J’ai pu m’engager en tant que bénévole à Lisieux pendant un été, où mon futur mari était également bénévole. Après notre mariage, nous avons pu nous installer à Lisieux, où mon mari est devenu sacristain de la Cathédrale Saint Pierre, l’ancienne paroisse de Thérèse. Je me suis retrouvée en contact avec les carmélites, et à présent je m’occupe de leur site internet ; j’en passe et des meilleures.

Ce qui est surprenant avec Thérèse, c’est qu’elle touche absolument tout le monde. Je peux parler d’elle avec des musulmans, des athées, des jeunes, des vieux : personne ne lui résiste !
Sacrée Thérèse, elle n’a pas fini de me surprendre, et de vous surprendre !

Joséphine, 26 ans

sanctuairesaintetherese-paris.org

Voir aussi :
“Thérèse parle d’amour comme personne”, avec Grégory Turpin
Qui est Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ?