Adélaïde et Anne, les ‘’drôles de dames’’ des coulisses JMJ
Adélaïde et Anne font partie de l’équipe nationale des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu cet été à Cracovie. Toutes deux, 23 ans, travaillent actuellement à la Conférence des Evêques de France pour préparer ce grand événement. Elles témoignent aujourd’hui de cette expérience singulière dans leur vie d’étudiante.
Quelle est votre mission au sein de l’équipe JMJ ? Comment êtes-vous arrivées là ?
Adélaïde : Je m’occupe des réseaux sociaux, du site internet, et d’autres aspects de la préparation des JMJ. J’ai travaillé à la Conférence des Evêques de France l’année dernière, en stage pour Jeunes Cathos justement ! Anne-Lise (coordinatrice nationale pour les JMJ) m’a parlé d’une offre de stage pour renforcer son équipe JMJ. L’idée de participer aux JMJ “côté coulisse” m’intéressait. J’ai postulé, passé un entretien, et voilà ! Je suis arrivée début janvier. C’est mon stage de fin d’études.
Anne : Pour ma part, je m’occupe des partenariats, du QG francophone qui s’occupera d’assister les pèlerins dans leurs difficultés à Cracovie et des inscriptions des pèlerins individuels. Cela faisait longtemps que j’avais envie de donner du temps pour les JMJ, depuis que je les avais vécues en tant que pèlerin à Madrid. J’ai pris une année de césure dans mon cursus avec cette idée dans la tête et c’est comme ça que je suis arrivée à la Conférence des évêques de France en février.
Quelles sont les joies et les moments forts de la préparation ?
Anne : La joie de préparer les JMJ se vit au quotidien. C’est très épanouissant de travailler dans un projet porteur de sens. Sur un événement comme les JMJ nous sommes en relation avec beaucoup de bénévoles et volontaires (trois personnes seulement sont à temps plein sur la mission JMJ, le reste de l’équipe nationale est composée de bénévoles) et cela créé une ambiance de travail très stimulante. Tout le monde est là pour donner du temps et se mettre au service de valeurs communes.
Adélaïde : Je suis d’accord, c’est une joie quotidienne de travailler pour l’Eglise et pour Jésus-Christ. En plus, dans l’équipe JMJ, nos différents talents sont complémentaires, c’est épanouissant et enrichissant. Je garde aussi à l’esprit que tous nos efforts se concrétiseront pendant les JMJ… Le stage terminera en beauté ! Pour les moments forts, je pense aux rencontres nationales de décembre et de mai. J’ai pu rencontrer « en vrai » les personnes avec lesquelles je suis chaque jour en contact par téléphone, par mail ou par les réseaux sociaux : les délégués JMJ et les futurs volontaires. A chaque rencontre, la messe, célébrée vers midi, est le point culminant de ce moment de communion ; elle nous ramène aussi à la source de cette aventure : le Seigneur !
Anne : On trouve véritablement du sens en s’investissant dans un projet qui porte nos valeurs.
Adélaïde : L’Evangile d’hier indiquait que l’on doit être le sel de la terre et la lumière pour le monde. Les JMJ doivent être l’incarnation de cette parole par les jeunes.
Avez-vous quelques anecdotes à nous partager depuis votre arrivée au sein de l’équipe ?
Anne : Il y a pleins d’anecdotes, une foule de perles qui nous font beaucoup rire. Préparer les JMJ, c’est un peu comme préparer un camp scout : on peut avoir des demandes farfelues, d’autres exaspérantes, des questions inattendues et d’autres posées mille fois, mais globalement on les prend toutes avec le sourire ! Une fois on nous a poliment demandé si nous pouvions prévoir d’organiser les prochaines JMJ en France. On a juste envie de pouvoir répondre oui à des questions comme celles-là !
Adélaïde : Un jour, j’ai eu une question sur les JMJ à Cracovie… en Espagne ! On nous a aussi proposé une vente de produits anti-stress pour les JMJ… Ces petites anecdotes mettent de la bonne humeur dans le service !
Qu’attendez-vous de ces JMJ ?
Adélaïde : A vrai dire, je laisse carte blanche au Seigneur ! J’accepte avec confiance ce qu’il fera pour moi, par moi, aux JMJ : « Fiat ». Pour les autres, je souhaite une rencontre avec le Christ, et de belles amitiés ! J’espère aussi que ces JMJ se passeront dans la paix.
Anne : Le fait de vivre ces JMJ du côté staff changent forcément mes attentes pour ces JMJ par rapport à ceux de Madrid. Cette année nous sommes au service, et du coup c’est plus dans les rencontres au QG francophone que dans les cérémonies officielles que j’attends une pluie de grâces.
Vivre les JMJ coté staff, ça change la perspective de l’événement : il faut puiser la joie dans le fait de faire du café, de se battre au téléphone avec les assurances, dans l’accueil et l’écoute des délégués …
Qu’allez-vous faire après les JMJ ?
Anne : Vivre des joies et des grâces reçues pendant les JMJ, au sein de l’équipe nationale et du QG. Prendre un nouvel élan dans mes études : développer les compétences que j’ai acquises au service de l’Eglise
Adélaïde : ce sera le mois d’août : du repos !
Anne : Oui, du repos avec notre chat “Krakow” que l’on espère accueillir dans notre service d’ici les JMJ ! 😉
Propos recueillis par Pierre Deveaux
Commentaires
A toi la parole.
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