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Mariage : quand l’imprévu frappe à la porte

Publié par jeunescathos le 16 octobre 2014 - A la Une, Vie affective, Vie de l'Eglise

Anne et Thomas, 27 ans, témoignent de ce qu’ils vivent au sein de leur mariage.

barqueNotre route vers le mariage débute à l’aube de nos dix-huit ans. Une rencontre inattendue au cours d’un banal séjour linguistique, la promesse d’une belle histoire à écrire. Petit à petit, nous faisons de notre couple une priorité et parvenons à surmonter les kilomètres qui nous séparent durant nos années d’études. Ces années sont également l’occasion d’approfondir ensemble notre foi, même si nos histoires personnelles nous distinguent à cet égard (Anne n’ayant pas grandi dans une famille pratiquante). La messe dominicale, les responsabilités prises au sein de mouvements catholiques étudiants, le « parcours jeune couple » proposé par notre paroisse nous permettent de cheminer ensemble.

Accueillir l’imprévu au cœur de notre famille

Rencontre en 2005, fiançailles en 2007, mariage en 2009, diplômes en 2011, premier enfant prévu pour 2012. Nous franchissons les grandes étapes de la vie les unes après les autres. Nous aimons planifier, anticiper, raisonner, diriger notre vie à notre convenance. Jusqu’à ce jour terrible du 18 novembre 2011, lors de la deuxième échographie de grossesse de notre premier bébé.  Nous entendons : « Il y a un problème. Vous devriez vous rendre à l’hôpital. »

IMG_6103S’en suivront plusieurs mois d’angoisse, d’inquiétudes pour la vie de notre enfant et pour son avenir. Face au pessimisme des médecins, peu d’espoir semble subsister. Notre horizon est tout à coup obscurci. Notre route si parfaite nous semble soudainement difficile à parcourir. Le repli sur soi, la frustration et la colère se mêlent à la peur… Accueillir un enfant handicapé s’apparente à un saut dans l’inconnu. Nous ne pouvons plus rien anticiper. Seule demeure la confiance en Dieu. Chaque jour est à accueillir simplement et totalement.

Trouver des moyens concrets pour vivre le sacrement du mariage

Notre petit garçon est né en mars 2012. Malgré son handicap, il déploie jour après jour ses talents. Nos métiers respectifs, l’éducation de nos deux enfants et l’entretien du foyer nous occupent à temps plein. À nous de placer le Christ au cœur de nos vies par des moyens très concrets. La prière quotidienne, la fidélité à la messe dominicale, le dialogue au sein du couple, des temps de retraite… Les Equipes Notre-Dame nous aident à vivre chaque jour le sacrement de mariage.

familleRétrospectivement nous mesurons l’importance de nos premières années passées à cheminer ensemble : des « moments de qualité »[1] à deux, une confiance en notre avenir commun, notre foi qui s’approfondissait au fil des mois. Dans les moments difficiles, la fidélité au Seigneur par la prière et la messe dominicale a été notre appui. Nous revisitons sans cesse le sacrement que nous nous sommes donnés.

Je te promets de te rester fidèle
Dans le bonheur et dans les épreuves
Dans la santé et dans la maladie
Pour t’aimer tous les jours de ma vie

Nous vivons le mariage chrétien comme un don de Dieu qui nous porte et nous guide chaque jour.

 

 

anne et thomas - 2Anne et Thomas, 27 ans

 

 

 


[1] Selon l’expression de Gary Chapman dans Les cinq langages de l’amour

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Commentaires

A toi la parole.

  1. Blandine says: octobre 16, 2014

    Merci pour ce beau témoignage, merci de nous rappeler que planifier la vie, c’est bien, mais que le Bon Dieu peut toujours nous surprendre et qu’il faut garder confiance. 😀
    Belle vie à vous avec vos deux magnifiques enfants !

  2. Huguette says: octobre 20, 2014

    La maturite spirituelle apporte la maturite humaine.cad que,ayant une vie de foi profonde,on comprend que tout ce que fait le Sgr est bon,et face aux difficultes de quelque nature que ce soit,on accepte et on gere plus facilement.

  3. ducreux marianne says: octobre 20, 2014

    j avais prévu une belle famille catho de 5 enfants que je visualisais en rang d oignon à la messe domonical … le seigneur nous a donner 3 enfants en pleine forme puis nous avons attendu wallerand qui avait peu de chance de vivre ou alors lourdement handicapé après refus de l interruption médical de grossesse ( un combat à tous les niveaux) je j ai porte jusqu au bout il n a pas survécu a sa naissance il m a appris la grâce de m l’imprévu de dieu et la vie avec Jésus ds la confiance sans prospective néfaste et païenne wallerand porte chaque jour du fruit dans ma vie la fécondité n’est pas tjs ou on l attend …. merci de votre beau récit de vie si fécond pr moi . votre petit ” blesse” est très beau …il la un regard de saint

  4. anne says: octobre 21, 2014

    je ne peux faire de commentaire apres de si beaux témoignage

  5. Damie says: octobre 29, 2014

    emu, moi qui est envoye tou balder. Un couple superbe

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