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Volontaires au Tchad : se laisser surprendre !

Publié par jeunescathos le 25 février 2015 - A la Une, Journal d'un jeune couple volontaire, Vie de l'Eglise

Henry et Marie-Marthe sont pour deux ans en coopération au Tchad dans un centre hospitalier de la capitale, N’Djamena. Une aventure qui laisse bien des surprises ! (Lire le 1er épisode).

 

Voilà deux mois que nous sommes arrivés au Tchad ! Nous commençons à nous habituer à la vie ici qui est très différente de notre vie européenne même si parfois celle-ci ne parait pas si loin ! Au quotidien la vie est quand même plus rudimentaire (nous n’avons l’eau courante et l’électricité que de 9h à 13h et de 18h à 22h, nous n’avons donc pas de frigo ce qui change considérablement la façon de manger, internet est une option rare des heures d’électricité…) mais nous voyons bien que notre confort dépasse de loin celui du Tchadien moyen ! A côté de cela, la vie dans une capitale africaine offre quand même des choses parfois surprenantes : on peut trouver des bûches de Noël, œufs de Pâques, aller au cinéma…

Au centre hospitalier

Nous vivons et travaillons dans le centre hospitalier du bon samaritain à Walia, un quartier pauvre et isolé de N’Djamena. Nous avons la chance d’avoir des métiers « pratiques » et nous avons plus ou moins vite trouvé notre place dans nos services respectifs (Henry en médecine et Marie-Marthe à la maternité). Difficile en revanche de s’habituer au manque de moyen et à certaines différences culturelles majeures. En maternité par exemple un bébé ne reçoit son prénom qu’après 7 jours de vie et les mamans acceptent les décès dans cette période comme un souhait de Dieu. Face à un décès ou à l’annonce d’une pathologie incurable (au Tchad !) on entend régulièrement des choses surprenantes comme « Sois courageuse Maman c’est Dieu qui l’a voulu », ou « Si Dieu le veut… » Pour nous, chrétiens et occidentaux, c’est parfois difficile à comprendre.

(Rosa / DCC)

(Rosa / DCC)

On se laisse surprendre par la belle solidarité qui se tisse autour des malades, ici les repas sont préparés par les gardes malades, ce sont des proches, des parents ou des voisins qui reste 24h sur 24 à côté du malade pour veiller sur lui, le nourrir, le laver … parfois pendant plusieurs semaines.

Côté spi

Coté Spi, on a encore du mal avec la messe à l’africaine. Si elle est jeune et dynamique, entre les chants et les danses nous avons du mal à nous y recueillir, on arrive mieux à prier aux petites messes du soir célébrées dans la salle qui fait office de chapelle de l’hôpital.

Au final, 2 mois c’est beaucoup et c’est peu.  Il y a encore beaucoup à construire mais on se sent déjà un peu chez nous….

 

Henry, 26 ans et Marie-Marthe, 22 ans

 

 

 

Voir aussi :
Dossier volontariat / solidarité internationale
Le volontariat avec la DCC
Expérience de solidarité internationale avec le réseau Picpus
S’engager pour un monde plus solidaire avec le CCFD

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