L’appel du volontariat en Asie !

Louis, étudiant, souhaitait partir à l’étranger. C’est en rencontrant son évêque lors d’un rendez-vous improvisé qu’il découvre la possibilité de partir en volontariat avec les missions étrangères de Paris ! Après une formation début juillet rue du bac, il partira en mission d’un an à Taïwan…

Après quatre années d’études et une certaine lassitude du cursus scolaire, j’avais une forte envie d’évasion. Le premier appel était celui de l’aventure. Depuis plus d’un an déjà, je souhaitais partir après ma licence. L’idée cheminant, je pensais aux pays anglophones en dehors des frontières de l’Europe, tels que le Canada ou les États-Unis.

En parallèle de ces pensées qui me paraissaient encore lointaines, je continuais ma petite vie entre la fac, le club de sport et la maison. Je sentais comme un goût d’inachevé, comme un appel à mieux, à vivre quelque chose de plus grand. Je ne voulais pas continuer les études, ne me voyant que peu d’avenir dans ce parcours et je ne m’imaginais pas me lancer dans la vie professionnelle, ne sachant pas vers quel secteur m’orienter et sentant que je m’embarquerais dans cette vie pour de longues années. 

Un lundi matin, en Avril, un cours sauta, libérant de fait toute ma journée. J’attendais les transports afin de revenir chez moi quand je me souvins du SMS que le prêtre de ma paroisse, qui est aussi un ami, m’avait envoyé la veille au soir.  En effet le Dimanche il avait vu notre évêque et lui avait parlé de moi (étant investi dans la paroisse) entre deux conversations. Dans ce SMS, il me narrait la rencontre de la veille et me donnait par la même le numéro de portable de l’évêque en m’expliquant qu’il serait bien que je rencontre cet évêque enthousiaste et dynamique avec qui je m’entendrais certainement bien. 

Ni une, ni deux, je compose ce numéro. L’évêque me répond, je me présente et sympathise tout de suite avec lui du fait de notre parcours universitaire commun. Avec entrain il me propose de venir déjeuner le jour même à l’évêché. N’ayant rien d’autre à faire que d’attendre l’heure du repas sans rentrer chez moi, je lui demande si une salle pouvait m’être octroyée afin de travailler, question à laquelle il me répondit par l’affirmative. J’arrivai de ce fait à l’évêché sur les coups de 10h30, et me trouvai avec l’évêque ! Nous fîmes alors plus ample connaissance. Je lui expliquais mon projet de partir à l’étranger. Ayant vécu dix ans en Chine et ayant été supérieur général des Missions Étrangères de Paris, l’évêque m’invita après m’en avoir longuement parlé à partir avec les MEP, ce qui me ravit immédiatement, oubliant dès lors mon projet de départ en pays anglophone. Il m’expliqua que les MEP étaient implantées partout (ou presque ) en Asie et à Madagascar, qu’il était possible de partir pour 3 mois ou un an, afin de donner de son temps pour aider les plus pauvres, coordonner des projets d’aumônerie, ou encore travailler à l’instruction de jeunes.  Immédiatement emballé par ce projet, je lui fis part de mon désir de partir un an. Partir en Asie, loin de tout, afin de donner une année de mon temps à la lumière de l’Évangile de surcroît, pour des personnes qui en ont besoin. Il m’expliqua que si je partais il fallait que je sois dans un état d’esprit de don, bien évidemment, mais également disposé à recevoir, apprendre, échanger. En somme, tout ce que je souhaitais, c’est à dire tout quitter un an pour découvrir le monde et donner de ma personne, s’ouvrait à moi dans ce potentiel départ, avec la chance d’avoir en plus une aventure à vivre au prisme de la vie du Christ. 

L’évêque m’aida le jour même à préparer ma candidature et trois jours plus tard j’envoyais mon CV et ma lettre de motivation aux MEP.  Après un premier entretien avec le prêtre s’occupant du volontariat aux MEP, j’attends, résolu, la session de formation qui se déroulera début juillet aux Missions Étrangères, afin de concrétiser ce départ. Fini de vivoter je vais enfin pouvoir Vivre ! Prochaine étape Taiwan…