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Un père avait deux fils

Publié par jeunescathos le 7 mars 2013 - Carême et Pâques

 La Parabole du père et de ses deux fils, c’est l’Évangile de dimanche. Pour ce 4ème dimanche de Carême, le père Benoît-Marie Florant nous propose une méditation sur ce texte.

Le fils prodigue de Rembrandt

Le fils prodigue de Rembrandt

« Un homme avait deux fils. »  Une perle. En lisant l’Évangile, en l’entendant ou bien encore en cherchant dans le fond de sa mémoire les lointains souvenirs de l’Écriture sainte que le temps a enfouis, on peut y entendre le trésor de la Révélation chrétienne. Et il est des perles particulières, parce que, quelle que soit notre histoire, quelle que soit notre distance d’avec cette Parole, ces perles sont des trésors pour un grand nombre tant elles font transparaître la clarté du message. Une perle, ou une pierre taillée peut-être. Parce qu’à bien regarder, ce trésor a plusieurs faces, qui renvoient chacune l’éclat de ce message au milieu de nos obscurités. On ne peut l’entendre sans à la fois questionner notre manière d’être fils et filles, notre manière d’être sœur ou frère. On ne peut l’entendre sans percevoir que l’image désigne si justement la tendresse inconditionnelle de notre Dieu. On ne peut l’entendre sans tour à tour se sentir concerné par chaque mouvement du cœur de chacun de ces deux fils.

Trois hommes. Trois désirs de faire la fête. Trois manières bien différentes de se réjouir. Le premier s’éclate. Immédiateté et satisfaction de tous les plaisirs faciles. « Jouir maintenant, sans contrainte, sans se soucier du lendemain… » pourrait être sa maxime. Le second, sage, mais aigri, a le même désir de faire la fête. Mais il ne se mélange pas. La fête des autres, ce n’est pas pour lui. « Bande à part » pourrait caractériser sa conception d’une bien triste joie. Le troisième est pareillement prompt à faire la fête, et pas qu’un peu. Tenue de soirée, bijoux, nourritures de choix, les choses en grand ! Et avec empressement !

De nos trois amateurs de fête, deux semblent pourtant tout déconfits et certainement pas comblés par leur conception de la fête. Le troisième, curieusement a l’air profondément ému, heureux, et sa joie est manifestement communicative.

Si vous recevez une invitation pour ces trois fêtes, quel sera votre choix ? Précisions : la troisième est ouverte à tous. Si vous vous ennuyez aux deux premières,  vous saurez où terminer la soirée !

Benoît-Marie Florant

 

P. Benoît-Marie Florant, aumônier national de Chrétiens en grande école, directeur-adjoint du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations

 

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