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Le lycée, et après ?

Publié par jeunescathos le 1 juillet 2011 - Société

Alexandre B quitte le lycée pour entrer dans la vie étudiante. Il évoque cette période de transition.

Le lycée : une étape charnière. Trois ans marquant la fin d’un cursus, la finalité d’un cycle scolaire, l’orientation vers un futur débouché professionnel. Je quitte un monde encore encadré par un emploi du temps fixe, un programme national et commun à de nombreux lycéens pour me diriger vers la vie estudiantine ; univers nouveau, emplit d’excitation,  d’envie et d’espoir mais également incertain et sujet à de nombreux questionnements. Je l’envisage comme l’envol d’une première grande aventure, comme un premier voyage détaché de la vie familiale : je ne sais pas encore si celui-ci sera fructueux, si une volonté migratoire va me détourner de ma destination, si les alizées me porteront jusqu’au firmament étoilé ou, au contraire, me ramèneront à terre. Mais une chose et sûr : je pars confiant et déterminé. L’été qui précède ce départ est, quant à lui, la préparation  ainsi que le repos antérieur à ce voyage à la fois mythique et réel. Il a la douceur et l’angoisse « du calme avant la tempête ». Toutefois, quel en est sa véritable nature ? Un été couvé dans le nid familial ? Un été de labeur ? De farniente sur la plage ? De réflexion ? Que va-t-il lui succéder ? Des études en université ? En classe préparatoire ? En école ? En formation ? Et quelle est la place de ma foi dans tout cela ? De nombreuses questions, certainement trop, qui sont là et qui ne s’enfuiront pas avant d’y avoir répondues.

Une parenthèse à la vie scolaire

Juillet pointe le bout de son bec, je suis engagé en tant qu’animateur stagiaire en accueil de loisirs. S’intégrer dans un projet pédagogique, mettre en œuvre des activités permettant l’éveil des enfants et participer, au travers d’un cadre ludique, à une mission locale, sociale et éducative sont les trois motivations de cette expérience d’un mois. Ce temps représente  un travail d’équipe forgé autour d’un horizon commun. Il me propose une parenthèse à la vie scolaire, c’est une sorte de transition entre le fossé qui sépare le « monde du travail » et la vie lycéenne. J’entre dans un espace intermédiaire ; l’apprentissage y est roi et le devenir en est la devise.

Néanmoins, cet état monarchique ne peut durer qu’un temps. L’insouciance, telle l’anarchie qui gangrène l’ordre, revient à nouveau. Du mélange des deux ressort un état d’équilibre, une mixité insoupçonnée. Les douces plumes d’août font alors leur apparition ; un temps de latence : les vacances en famille, la lecture, le cinéma, les sorties. Une bouffée de repos qui annonce un départ proche. Je ne sais pas si je serai confiant. Voudrai-je rester dans le doux pelage d’août ? Non, je pense qu’il ne faut pas reculer, aller de l’avant, voir ou le vent nous emporte. La foi, porteuse d’évolution et de messages m’y aidera sûrement. Les études se profilent dès lors, le battement d’aile deviendra sans doute intense.

L’avenir professionnel et étudiant

Vol d'oiseaux en formationUn vol préparatoire : le bac, passage obligatoire avant le grand saut vers la classe préparatoire. Je me suis interrogé sur ce qu’était la classe préparatoire, questionné sur ces débouchés, son fonctionnement. J’ai reçu des réponses grâce à des anciens ou actuels élèves, des professeurs. J’ai visité les locaux de certaines, le site internet d’autres.  Mais je ne connais finalement que très peu cette filière post-bac car je ne l’ai pas encore vécue. Certes, je suis informé, cependant, je ne ressens pas encore la sensation de travailler chaque soir à un rythme intense, d’être débordé par l’apprentissage ; je ne vis pas la fatigue quotidienne du travail, la difficulté permanente face aux exigences de l’abstraction et de la conceptualisation. J’ai ouï-dire ce vol périlleux vers lequel je m’engage mais mon corps et mon esprit ne connaissent encore rien de celui-ci. Toutefois, je suis décidé à le tenter, frémissant d’envie, enivré par le vent de cette équipée.

Je suis prêt et je verrai où cela me mène.

J’espère, néanmoins, que cet itinéraire me conduira sur les terres des ingénieurs environnementaux car l’évolution durable de notre planète est une préoccupation urgente et porteuse d’avenir…  De plus, je souhaite que du haut de mon vol professionnel, je puisse continuer à observer l’envol migratoire de générations futures.

Alex B

 

Alexandre B.

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