“Il m’a marqué par sa simplicité”
Olivier, 26 ans, volontaire pendant les JMJ de Madrid 2011, a eu l’opportunité de rencontrer le pape Benoît XVI lors d’un repas avec neuf autres volontaires pendant les JMJ. Il témoigne sur cette rencontre.
Après ma formation en école de commerce, j’ai eu envie de m’engager dans quelque chose, de partir faire dans l’humanitaire. Et puis, alors que je travaillais pour Radio Vatican, j’ai rencontré Yago de la Cierva, directeur exécutif des JMJ 2011, qui m’a dit que les JMJ cherchaient des volontaires. Ma fiancée était partante et nous nous sommes lancés dans l’aventure ! Nous avons donc passé un an à Madrid pour l’organisation des JMJ, tout en nous préparant au mariage en parallèle. C’était une belle aventure humaine, spirituelle, et même de travail !
Après cette année de préparation, j’ai eu la chance d’être tiré au sort pour un déjeuner rassemblant le pape et dix volontaires, une fille et un garçon de chaque continent. Avant qu’il arrive, on était tous un peu tremblants, impressionnés par la perspective de rencontrer le pape. On s’attendait à de grands discours. En fait, il m’a marqué par sa simplicité. « Je ne suis qu’un humble ouvrier dans la Vigne du Seigneur », c’est comme ça qu’il s’était présenté le jour de son élection, et cette humilité m’a impressionné. Quand je me suis présenté à lui, je lui ai dit que j’étais très touché de rencontrer le serviteur des serviteurs de Dieu, et que je voulais, moi aussi, être un humble serviteur.
Très abordable, il nous a posé beaucoup de questions sur la vie des jeunes dans nos pays respectifs, sur nos ressentis dans la préparation des JMJ… On sentait, de sa part, un grand intérêt pour nos réponses et une vraie connaissance des réalités de nos pays. J’ai eu la chance de pouvoir lui présenter mon épouse au moment du dessert et sa simplicité, ce contact humain chaleureux et très profond à la fois nous a tout de suite mis à l’aise. C’était une grande leçon d’humanité.
Je retiens deux choses en particulier de cette rencontre. La première, c’est qu’il nous a offert un chapelet. Ça peut paraître matérialiste, mais depuis je le garde sur moi tous les jours ; il me rappelle qu’il m’a été donné cette chance de vivre ce moment fort et particulier. La deuxième, c’est que les personnes les plus grandes sont les plus simples et les plus humaines, comme l’ont aussi montré Mère Teresa et Jean-Paul II.
A l’annonce de la renonciation de Benoît XVI au pontificat, lundi 11 février, j’ai été très surpris. Je ne m’y attendais pas du tout. Mais très rapidement, j’ai ressenti beaucoup de paix. Il a fait son devoir. « Maintenant, Seigneur, Tu peux laisser s´en aller ton serviteur en paix selon ta parole », comme dit le cantique.
De son pontificat, je retiens surtout cette volonté de travailler à l’unité de l’Eglise. Son pontificat a été à l’image du personnage : un travail humble, parfois ingrat, demandant beaucoup d’humilité et très important pour l’Eglise.
Olivier, 26 ans, volontaire pendant les JMJ de Madrid 2011
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A toi la parole.
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