En terres toulousaines pour le Challenge des Cathédrales
Le challenge des Cathédrales a rassemblé 350 jeunes d’une vingtaine d’années à la Pentecôte les 7 et 8 juin 2014 à Toulouse. Deux équipes féminines et dix-sept équipes masculines étaient présentes pour ce tournoi de rugby inter-diocèses (plus de 25 diocèses étaient représentés). Hugo, 23 ans, y défendait les couleurs des Kikouyous, l’équipe du diocèse d’Aire et Dax.
Je suis arrivé, comme la plupart de mon équipe, le vendredi soir à Toulouse; en provenance de Dax. On s’était arrangé pour dormir les uns chez les autres.
Le rugby est ma passion. Pouvoir le pratiquer, partager ces moments avec d’autres personnes m’a incité à me rendre à Toulouse.
Un tournoi passionné
Samedi matin, toutes les équipes étaient conviées à 9h au stade Robert Barran pour un petit-déjeuner. Il y avait un vent à décorner les bœufs, comme on dit, et un ciel bien gris.
Pendant que les équipes se restauraient, Monseigneur Le Gall, archevêque de Toulouse, et Mr Jeanjean, créateur du tournoi; nous ont présenté le programme du week-end et les trophées.
Après la bénédiction du Bouclier de J’Zeus (j’adore ce nom !) et du trophée qui sera attribué à l’équipe féminine vainqueur, nous sommes partis revêtir le maillot.
Prêts à en découdre – d’autant plus que notre mascotte survoltée nous motivait – nous avons découvert notre arène (le terrain 6) et nos adversaires : Nîmois, Nantais et Bretons. Le soleil, enfin, fit son apparition !
Mais avant toute chose: le Relais de Fofana. Une petite activité au cours de laquelle trois représentants de deux équipes s’affrontent tout en faisant montre de leur agilité et de leur rapidité. On a gagné ! Notre honneur était sauf !
Premier match : les deux équipes ont livré une belle prestation. Nous avons remporté une victoire étriquée, sous un soleil qui se faisait de plus en plus brûlant. Je commençais à regretter le vent du matin ! Heureusement, l’organisation avait tout prévu, et des bouteilles d’eau nous étaient distribuées.
Deuxième partie, nous avons peiné à obtenir un match nul. La chaleur, la fatigue… Sans oublier l’endurance que me faisait défaut, si ce n’est à toute l’équipe. Nous commencions à accuser le coup… ! La sieste après le repas était la bienvenue !
Dernier match des phases de poule. Il faut croire que nous avions atteint nos limites physiques car nous avons pris une bonne correction ! Mais la compétition ne se terminait pas pour autant.
Nous avons eu peu après les demi-finales de la Plate (pour les équipes ayant terminé à la seconde place de leur poule). Une nouvelle rouste et nous voici éliminés pour de bon.
Bilan: une victoire, un match nul et deux défaites.
Le rugby, un sport noble, avec des valeurs
En dehors du simple fait que nous avons pratiqué un sport que me tient à cœur, je souhaite seulement souligner l’état d’esprit dans lequel s’est déroulée cette compétition. Certes, ce n’était pas des affrontements de poètes, mais la conduite des compétiteurs (et compétitrices cela s’entend) a été exemplaire. A chaque fin de match, des poignées de main franches, des haies d’honneur… Ces fameuses valeurs qui font du rugby un sport noble, étaient bien présentes durant tout le week-end.
Cela a été aussi l’occasion de flâner dans les rues de la Ville Rose. Toulouse est une très belle ville.
Samedi soir, nous avons eu le droit à un dîner rythmé par les chants et les danses.
La procession des maillots
Le lendemain matin; le réveil fut assez délicat, pour ne pas dire difficile. Les séquelles avaient fait leur apparition cette nuit et venaient s’ajouter aux blessures de la veille !
Vers 11h, nous sommes partis assister aux finales du Challenge. En attendant la procession à 17h, nous avons visité Toulouse.
La procession des maillots partit de la Dalbade, longea la Garonne et, accompagnée de chants, arriva à la Daurade. Je n’avais jamais assisté à une procession auparavant. C’est dans cette charmante Eglise que la messe de Pentecôte fut célébrée et que les trophées furent remis. Quelle belle célébration, vraiment ! Si je devais décrire ces derniers instants, qu’occupèrent la procession et la messe qui s’ensuivit, je n’emploierais qu’un mot: harmonie.
Ce qui m’a le plus touché pendant le week-end, ce sont ces moments de communion avec les acteurs de ce tournoi. Je l’ai ressenti aussi bien lors des rencontres que lors de la procession ou de la messe de Pentecôte.
“L’Esprit Saint nous a accompagné !”
Il est un peu plus de 20h, il est temps de partir.
Déjà, je pense à la prochaine édition, à laquelle j’espère participer. Elle devrait se tenir dans deux ans, d’après ce que j’ai pu entendre.
Sur le chemin du retour, je me remémore ce séjour fantastique. Je pense au rugby, à cette ambiance festive et joyeuse, à Toulouse, cette ville hospitalière… et puisque l’heure est aux souvenirs, aux remerciements; je tiens à saluer le travail accompli par la paroisse étudiante de Toulouse. Merci pour tout. J’ai le sentiment que tout s’est bien passé. Pour reprendre les termes du sermon, qui a été dit lors de la messe de Pentecôte, « l’Esprit Saint nous accompagné tout au long du week-end ». A n’en pas douter.
Par la même occasion, je remercie mon équipe (les Kikouyous, de Dax) pour tous ces moments agréables, que je partage avec elle depuis maintenant quelques mois.
Amis, ce fut un régal, un plaisir. « Adishatz » (au revoir), comme on dit dans les Landes !
Hugo Colson, 23 ans
Voir aussi :
“L’Eglise mouille le maillot !”Page Facebook du Challenge des Cathédrales
Site internet du Challenge des Cathédrales
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A toi la parole.
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