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Mgr Gobilliard, “Se donner généreusement est la source d’un grand bonheur” !

Publié par jeunescathos le 9 septembre 2016 - A la Une, Engagements

Monseigneur Emmanuel Gobilliard, récemment nommé évêque auxiliaire de Lyon par le Pape François, sera consacré évêque dimanche 11 septembre 2016 en la Basilique Notre-Dame de Fourvière. Aux lecteurs du Blog Jeunes Cathos, il livre son témoignage, accompagné de 3 précieux conseils pour une vie spirituelle féconde !

 

Mgr Emmanuel Gobilliard

Mgr Emmanuel Gobilliard

 

Monseigneur, vous serez ordonné évêque auxiliaire de Lyon ce dimanche 11 septembre. Que va signifier, concrètement, cette mission auprès des jeunes du diocèse de Lyon ?

Je n’aurai pas de mission spécifique auprès des jeunes ; mais, comme la plupart des évêques ma mission s’étend à toutes les composantes de l’Eglise à Lyon. Puisque la pastorale des jeunes est une priorité de notre archevêque, je serai très présent auprès d’eux. D’ailleurs ma première activité pastorale dans le diocèse, avant même mon ordination épiscopale a été de célébrer la messe d’envoi des jeunes lyonnais aux JMJ de Cracovie.

 

Quelles expériences marquantes auprès des jeunes avez-vous déjà eu en tant que prêtre ?
J’ai passé une grande partie de ma vie de prêtre auprès des jeunes, comme responsable diocésain des aumôneries de l’enseignement public, comme responsable diocésain de la pastorale des jeunes et comme aumônier de plusieurs lycées et collèges. A ce titre j’ai passé beaucoup de temps auprès d’eux, dans le temps scolaire, mais aussi à l’occasion des différents camps et activités que nous organisions. Comme recteur de la cathédrale du Puy j’ai contribué à mettre en place le « pélé du Puy » qui rassemble chaque année un millier de jeunes étudiants des provinces de Clermont-Ferrand et de Lyon. J’ai également accompagné le service diocésain des vocations.

 

Votre séjour d’une année à Madagascar  a-t-elle marqué votre regard sur les jeunes ? 
Mon séjour malgache n’a pas seulement transformé mon regard sur les jeunes. Il m’a transformé profondément et m’a donné le désir de faire connaître aux jeunes français ce qu’il y a de spécifique à Madagascar : une joie de vivre qui ne dépend pas des conditions matérielles, qui n’est pas non plus liée au bien-être mais qui est quelque chose de plus profond qui plonge ses racines dans une foi solide et dans un attachement aux liens familiaux et aux relations sociales. L’individualisme est beaucoup moins développé là-bas.

 

La plupart de nos lecteurs ont une vingtaine d’années. Et vous, où en étiez-vous à cet âge ? Était-il déjà clair que vous deviendrez prêtre ? Étiez-vous engagé dans un mouvement particulier ? 
C’est à 20 ans que tout a changé pour moi. Je me suis remis à prier régulièrement. J’ai été voir un prêtre pour qu’il m’aide à grandir dans la foi et j’ai pris des responsabilités dans l’aumônerie des étudiants. Je n’avais pas du tout l’intention de devenir prêtre au début de mes études et brusquement j’ai compris que j’étais appelé à me donner à lui dans le sacerdoce. C’est à 21 ans que je suis entré au séminaire après une licence d’histoire.

 

Vous devez donner 3 conseils aux jeunes catholiques français : que diriez-vous ? 
–          Prenez 5 minutes par jour pour prier dans le silence d’une église. Je suis sûr qu’il y a une église pas loin de chez vous ou sur votre trajet domicile-travail. Un temps, même court mais régulier de cœur à cœur avec Jésus peux transformer une vie
–          Faites-vous aider par un prêtre ou une personne consacrée qui vous guidera sur le chemin de votre vie spirituelle.
–          N’ayez pas peur d’être des saints, c’est-à-dire de vous laisser aimer par le Christ, et d’apprendre de lui comment l’aimer en retour et comment aimer vos frères. Se donner généreusement est la source d’un grand bonheur.

 

Propos recueillis par Adélaïde Patrignani

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