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Nuit Blanche à Montmartre : paroles de participants !

Dans la nuit du 28 au 29 avril a eu lieu une marche vers la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Ce pèlerinage, destiné aux 18-30 ans, a vu converger plus d’un millier d’étudiants de Paris et de certains diocèses d’Ile-de-France vers ce célèbre sanctuaire parisien, après un enseignement donné par les aumôniers dans leurs lieux respectifs.  Après une soirée de louange, adoration et confession, une messe pour la France y a été célébrée par Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris. Au début de la soirée, nous avons pu interroger quelques-uns des participants.

 

Solène

Solène

  • Solène, pourquoi es-tu là aujourd’hui ?

Je suis là pour marcher concrètement, physiquement, mais aussi spirituellement vers le Christ, pour rencontrer à Montmartre d’autres jeunes chrétiens du diocèse de Nanterre, des étudiants. Nous allons tous ensemble vers le Christ, le Christ ressuscité.

Qu’est-ce que ça va t’apporter, à part la fatigue ?!

Oui, la fatigue, mais elle passe ! La joie, qui demeure, la joie du Christ ressuscité !

  • Edna, que fais-tu ici ?
Edna, membre d'une chorale

Edna, membre d’une chorale

Je suis venue à l’appel du diocèse. D’habitude, je vais au pèlerinage de Chartres, mais comme cela a changé, je me suis dit que c’était une belle occasion de rencontrer tous ces parisiens et surtout ceux de Nanterre. Je suis là pour accompagner le diocèse, pour motiver les jeunes aussi, pour louer le Seigneur et suivre les propositions du diocèse.

Pourquoi avoir décidé d’accorder ta voix au Seigneur – tu chantes ce soir ?

Je fais partie d’un groupe de louange à Clichy, Ephatta, dans lequel on aime chanter et louer le Seigneur. Ca nous donne la joie et la paix du cœur, on se sent plein d’amour pour le Seigneur et plein d’amour entre nous aussi. Dès qu’on nous a dit «Ephatta participe !», je me suis dit pourquoi pas ? Et j’ai accompagné les autres.

  • Monseigneur, pourquoi cette initiative ?
Mgr Aupetit, évêque de Nanterre

Mgr Aupetit, évêque de Nanterre

Il y avait d’habitude le pèlerinage de Chartres, et ce pèlerinage s’est un peu essoufflé. Nous avons réfléchi ensemble, avec les évêques d’Ile-de-France, à ce que nous pourrions proposer. Nous avons pensé que tous les diocèses d’Ile-de-France pourraient se réunir autour d’un lieu emblématique, le Sacré-Cœur, chaque route ayant son propre chemin. C’est un peu transitoire, l’année prochaine on reprendra peut-être Chartres, puis une autre année on fera encore autre chose, mais il faut garder l’esprit de Chartres. Une année on fait quelque chose de particulier, une autre année on reprendra Chartres, mais peut-être sous une autre forme, une forme de défi… On voit que la proposition s’essouffle parce qu’elle est peut-être un peu juste pour des jeunes qui cherchent toujours à se dépasser.

Pourquoi proposer une nuit blanche ?

Car tous ceux qui veulent peuvent y passer la nuit, toute une nuit consacrée au Seigneur. C’est le temps de Pâques, et c’est dans cette nuit que le Christ est ressuscité. Nous sommes en marche de nuit pour aller vers la lumière, des ténèbres vers la lumière.

  • Père Antoine, qu’attendez-vous de cette soirée ?
Père Antoine

Père Antoine

J’attends de cette soirée qu’elle puisse mobiliser les jeunes, dans une dynamique qui est celle du Synode des jeunes. Nous avons de la chance, le Pape a invité les jeunes à participer à un Synode des jeunes, qui donne la parole aux jeunes. On va se mettre en marche vers ce Synode en commençant dès maintenant, pas juste pour aujourd’hui, mais pour les deux-trois ans à venir, qui vont nous conduire jusqu’aux JMJ et même au-delà.

Propos recueillis par Kinda-Marie. 

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