Des jeunes de toute l’Europe se réunissent à Bruxelles

La session de l’association la Politique une Bonne Nouvelle a rassemblé du 1^er au 4 mai 2014 à Bruxelles une centaine de jeunes de toute l’Europe, majoritairement de l’Europe de l’Est et centrale (polonais, tchèques, roumains, hongrois, serbes…), dont trente-six français.

« Nous voulons ensemble construire une Europe solidaire »

Au Parlement européen, dans une salle de Commission

Bruxelles coupable de tous nos maux ? À force de l’entendre on finit par le croire. Quelle meilleure opportunité que d’aller découvrir les institutions et les acteurs formant ce « Bruxelles » en allant se faire une idée par soi-même ?

Nous voilà partis pour quatre jours dans ce pays que l’on rejoint en quelques heures de voiture. Alors nous réapprenons comment les institutions fonctionnent… Nous nous prêtons à un jeu de construction d’une directive pour toucher du bout des doigts l’ampleur du travail que son adoption nécessite.

Nous rencontrons des députés qui se battent pour réguler la finance, des experts qui font du lobbying, tentant de faire contrepoids à ceux des banques. Ces hommes sont admirables !

Nous visitons également le Parlement aux côtés de jeunes de toute l’Europe : les hommes ont mis une cravate, les filles des talons. Nous, les Français, regardons nos jeans, gênés : eux ont fait jusqu’à 24 h de car pour rejoindre la Belgique…

Nous repartons pour Paris, convaincus que les jeunes que nous avons rencontrés sont plus que jamais nos frères, que nous voulons construire une Europe SOLIDAIRE (et non compétitive) ensemble ; que l’Union Européenne, née d’une déchirure, est fragile et précieuse.

Les imperfections et les points obscurs sont toujours là, mais justement, ce voyage donne fiévreusement envie de participer à la construction de l’Europe !

Gautier

L’Europe à travers des visages

Photo de groupe

Bruxelles, ville particulière de bien des manières mais surtout, lieu des institutions de l’Union Européenne : plus qu’une ville, elle devient un concept. En arrivant dans cette ville pour participer à la session sur les Européennes organisée par la Politique une Bonne Nouvelle, je m’attendais à retrouver l’ambiance de la session d’été à Beaume-les-Aix. D’une certaine manière, ce fut le cas.

Avant même de parler politique, et plus spécifiquement, politique européenne, nous avons retrouvé les autres jeunes (qui faisaient partie de l’association Kolping Youth) dès le jeudi soir : la session commençait en donnant le ton, avec une majorité de jeunes de l’Europe de l’Est (hongrois, polonais, slovaques, tchèques, allemands, bulgares, belges…). Ce serait donc quatre jours réellement européens. En allant à la rencontre d’autres nationalités, qui ont d’autres problèmes que ceux des Français, on se rend compte de ce qu’est l’Europe. J’ai été marquée par exemple par les Polonais qui s’interrogent s’ils doivent entrer dans la zone euro ou pas.

 Les différents intervenants (députés européens, Pat Cox, ancien président du Parlement européen, Paul Collowald, ancien directeur général à la Commission et au Parlement européen) portaient eux aussi cette volonté de nous expliquer ce que l’Union Européenne incarne : ses débuts, ses projets d’avenir, ses enjeux (le fait de créer une politique commune sur les questions monétaires et sociales…)… Sans pour autant se voiler la face sur la difficulté de ce que représentent les prises de décisions à 28 Etats, tous portaient l’espoir de voir l’Union Européenne mûrir. Quelque part, c’est ce que je retiens de cette session : une volonté de (ré)union de différents peuples, qui portent en eux une histoire mais aussi des valeurs et des volontés communes, pilier de l’unité.

Edwige

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