Pélé du Puy 2014 : 1000 jeunes pour mettre le feu au monde !
« Devenez ce que vous êtes et mettez le feu au monde ! » : le pélé du Puy a rassemblé pour sa 6ème édition les 5 et 6 avril 2014 plus de 1 000 jeunes cathos de 18 à 35 ans de 14 diocèses pour un temps de pèlerinage nourri de riches rencontres. Retour en témoignages.
Arrivée à Lyon depuis peu, j’avais entendu parler du pélé du Puy sans jamais y avoir encore participé. Et j’avoue que je serais passée à côté une fois de plus si mon aumônerie ne m’avait demandé de faire partie de l’équipe d’organisation de notre route !
A un moment où, débutant mes études, j’ai besoin de soutien dans ma foi, rencontrer tant de jeunes prêt à prendre un week-end pour marcher vers le Puy dans une démarche de pèlerin est extraordinaire ! J’y ai apprécié les moments de marche, si propice à la rencontre, les ateliers aux thèmes divers et varié mais bien sûr aussi les célébrations magnifiques !
La richesse de la diversité de l’Eglise
Sur cette route, la diversité m’a frappée ! Des jeunes de l’Emmanuel, de la JOC, du Chemin Neuf, du CCU (Centre Chrétien Universitaire) et bien d’autres encore ! Tous rassemblés dans le même but ! Quelle richesse pour l’Eglise !
Comment se sentir seule chrétienne au milieu du monde après une telle expérience ! J’en suis repartie emplie de joie et de la fierté d’être la fille bien-aimée du Père ! Pas une fierté écrasante, mais une fierté que j’ai envie de communiquer autour de moi !
J’ai été très touchée de voire l’évêque du Puy, Mgr Brincard, venir au milieu de nous le dimanche midi malgré sa fatigue et la chaleur écrasante pour nous rencontrer … Il reflète pour moi l’amour du Père pour ses enfants !
Camille
Le Pélé du Puy autrement
Victor, 25 ans, ingénieur chercheur, a vécu ce pèlerinage sur la « route des sourires », une route spécifique pour les personnes porteuses d’un handicap.
Ni laudes, ni adoration, ni sacrement de réconciliation, ni même de temps individuel de prière. Rien. Quant au reste : marche, atelier, etc. Pas grand chose ; et pourtant.
Pour la première fois, j’ai accompagné un jeune porteur de handicap mental. J’abordais la confrontation avec curiosité et appréhension.
A 7h00 du matin, place Lavalette, Grenoble, observant J. mon protégé, avancer difficilement vers le bus, je pensais « Oh pétard, NON! ». Pas mieux en me heurtant au mutisme de D. (7h06), ou en expérimentant la voix d’opéra de M. (de 7h12 à 23h30!)
Et pourtant, pendant deux jours entiers nous causons, rigolons, jouons. L’humanité débordante des uns et des autres, accompagnateurs et accompagnés, aboli les barrières psychologiques et sociétales. C’était bon d’être ensemble. Je me suis finalement surpris à distinguer de la beauté dans les visages de nos jeunes.
Alors certes, nous n’avons pas vu les copains et les messes furent des garderies. Certes, un atelier ‘collage de pétales’ n’est pas bien stimulant, ni intellectuellement ni spirituellement. Mais moi, je suis convaincu : ce fut un moment formidable, de ceux dont on ressort grandi.
Comme dit Cioran : ‘leurs prétendues idées n’ont pas été vécues, ils les ont empruntés aux livres’.
L’expérience dépasse tous les témoignages. Alors, allez-y, essayez ‘et vous verrez !’
Victor
Retour du pélé du Puy 2014 en vidéo
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A toi la parole.
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