Une journée chez les Clarisses !
Etudiante en licence « Chargé de communication et relation clients » à l’IUT de Rodez et stagiaire au service communication du diocèse de Rodez, Marine a rencontré les Clarisses du monastère de Millau et témoigne de sa découverte de la communauté religieuse.
Quel comportement adopter face à des religieuses ? Comment s’adresser à elles ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser ? Qu’est-ce que la vie religieuse aujourd’hui ? Autant de questions qui me sont venues à l’esprit avant de me rendre au monastère des sœurs Clarisses à Millau.
N’ayant jamais eu l’occasion de visiter un monastère, les seules informations que j’avais provenaient de reportages, d’articles, ou encore de conversations. L’image que j’en avais était toutefois plutôt positive : des femmes qui avaient choisi de vouer leur vie à Dieu et aux autres, des femmes généreuses et modestes.
Une bienveillance et une humilité qui m’ont touchée
La première vision que j’ai eue est celle de la sœur Marie-Emmanuelle qui nous a accueillis avec un sourire franc et bienveillant. Cette bienveillance s’est renouvelée tout au long de la journée, que ce soit par des paroles, des gestes de bienvenue, moi qui n’osait pas entrer pendant l’office du milieu du jour, ou par un repas préparé avec le plus grand soin. Durant la matinée, ou chacune des sœurs s’est présentée, j’ai pu percevoir une certaine retenue dans leurs paroles qui m’a touchée.
L’humilité est un des traits fort qui se dégage de la personnalité de toutes ces sœurs.
Clarisses du monastère Sainte Claire de Cormontreuil – Ciric – Corinne Simon
Un autre usage m’a fait sourire : l’utilisation de la technologie. Il ne faut pas omettre que les sœurs vivent avec leur temps malgré ce que l’on peut penser !
Des soeurs à la pointe de la technologie
Sœur Marie-Emmanuelle, par exemple, gère le site Internet de la communauté, et les sœurs utilisent des téléphones pour communiquer entre elles étant donné la taille importante du bâtiment. Elles reconnaissent volontiers l’utilité de la technologie, qui les aide au quotidien, même si elles restent prudentes vis-à-vis de cette dernière.
“Des personnes comme les autres”
Il ne faut également pas oublier que les sœurs sont, avant tout, des personnes comme les autres, avec des loisirs, des préoccupations, des émotions…
Au final, toutes les questions que je me posais ont trouvé réponses au cours de la journée et toutes les appréhensions se sont dissipées au contact chaleureux des sœurs.
Marine Baillard
Extrait d’Eglise en Rouergue n°21 de Décembre 2013,
Avec l’aimable autorisation de Pascal Fournier, délégué épiscopal à l’information du diocèse de Rodez et Vabres
Des laudes à complies : la journée d’une Clarisse
Clarisses du monastère Sainte Claire de Cormontreuil – Ciric – Corinne Simon
La journée d’une Clarisse commence, chaque matin, avec un temps de prière qui comprend un temps d’adoration, l’office des Laudes et pour finir la célébration de l‘Eucharistie.
A partir de 9h15, le reste de la matinée est consacré au travail (fabrication d’hosties en majorité, confection de vêtements) qui se clôture par l’office de milieu du jour.
Jusqu’à 13h15, les Clarisses prennent leur repas, et profitent d’un temps libre que chacune occupe selon ses centres d’intérêts. Et, de temps en temps, rien ne vaut une partie de cartes ou la lecture du dernier Astérix pour s’évader un instant !
Le travail reprend alors jusqu’à 16h30, où un nouveau temps est consacré à la prière. Il débute par une lecture priée de la parole de Dieu, se poursuit avec le chant des Vêpres et s’achève par un temps d’adoration. Le repas du soir est pris en silence en communauté.
A 20h15, c’est le dernier temps de prière de la journée avec les complies et l’office des lectures. Chaque sœur se consacre à un temps d’oraison quotidien, le matin ou le soir.
C’est à partir de 22 heures, que le monastère redevient totalement silencieux et que les sœurs vont se reposer après une riche journée.
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Commentaires
A toi la parole.
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