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Jean-Paul II, un nouveau saint pour la Pologne !

Publié par jeunescathos le 28 avril 2014 - A la Une, Canonisations, Événements, Vie de l'Eglise

Hier, Magdalena a suivi la messe de canonisation de Jean-Paul II sur la grande place Pilsudzkiego à Varsovie. Responsable de pédagogie en école primaire, elle revient sur ce que représente Jean-Paul II pour elle en tant que polonaise.

Sur la place Saint-Pierre à Rome avant la cérémonie de canonisation des papes. (c) Ciric/Alessia Giuliani

Sur la place Saint-Pierre à Rome avant la cérémonie de canonisation des papes. (c) Ciric/Alessia Giuliani

Jean-Paul II a toujours été présent dans ma vie. Son pontificat a débuté en octobre 1978, quatre mois après ma naissance. J’étais née en Pologne sous le régime communiste, donc pour nous, les Polonais, c’était le pape dont on parlait beaucoup et en qui on mettait beaucoup d’espoir. C’est pourquoi, depuis mon enfance, j’ai gardé des souvenirs de conversations portant beaucoup d’émotions. Je voulais tout savoir sur ce pape. Etant une petite fille, j’ai demandé à mon père pourquoi le pape polonais habitait au Vatican. Il devait être en Pologne parce qu’il était polonais, je pensais à l’époque.

Lorsque j’étais plus grande, j’ai gardé des souvenirs de ses pèlerinages en Pologne. A chaque visite, c’était toujours une grande fête pour tous : sa présence parmi nous en Pologne dans sa maison. J’ai suivi les programmes des pèlerinages en me déplaçant d’une ville à l’autre. Beaucoup de gens faisaient comme moi, en le saluant sur les routes où il passait. Jean-Paul II faisait partie de ma vie, il m’était très proche, important pour moi, aussi présent que mes parents, mes grands-parents. Ses paroles m’ont façonnée en tant que jeune fille avec beaucoup de joie et de force.

Qu’est-ce que je retiens de lui ? Son ouverture à l’homme. Il traversait toute la terre pour le retrouver, le rencontrer. Il n’a jamais eu peur de rencontres, de conversations. Chacun représentait de la valeur pour lui : enfant, adulte, malade, handicapé, ouvrier, professeur, criminel. L’homme était toujours pour lui un enfant de Dieu. En chacun il rencontrait le Christ.

Jean-Paul II a ouvert les portes du Vatican. Il a visité plusieurs pays, il a toujours été prêt à accueillir chaque personne. Grâce à lui, je suis plus ouverte aux gens, surtout aux étrangers. À la question « d’où viens-tu »  Je suis toujours fière de répondre « je viens de Pologne ». Cette réponse réveille les souvenirs de Jean-Paul II chez ceux qui me le demandent.

Il était un homme de prière. Ses appels à la prière envers les évènements importants sont toujours présents dans ma mémoire. Il demandait la prière et il priait lui-même donnant l’exemple de la relation profonde avec le Christ. Son attitude a toujours été un exemple pour moi. Elle m’aide à entretenir ma propre relation avec Jésus et à la rendre plus mûre.

Le pape aimait les jeunes. Il a toujours eu le temps pour nous, pour nous rencontrer et nous parler avec tendresse. Ses paroles « Jeunes, soyez exigeants avec vous-mêmes » donnent une direction à ma vie. Elles m’appellent à devenir meilleure, à avoir le but dans ma vie qui m’amènera au plus grand bien.

Enfin je garde pour moi son sourire, le sens d’humour, la confiance qu’il avait envers le Christ et Marie, l’ouverture à l’homme et le désir de rencontrer le Christ présent en chacun.

Je sais qu’en réalisant son testament je serai sur la bonne voie vers la sainteté. De plus, à partir d’aujourd’hui, j’ai un grand patron dans le ciel qui me soutiendra sur ce chemin !

Saint Jean-Paul II prie pour moi, prie pour nous tous.

Magdalena Żurawska, Varsovie

Aller plus loin : Dossier sur la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII

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