Session 25-35 ans à Paray-le-Monial : l’Emmanuel fête ses 40 ans !

Salut les D’Jeun’s ! Je suis arrivé à Paray-le-Monial ! Ici, cela fait quarante ans que la Communauté de l’Emmanuel, fondée par Pierre Goursat en 1976, organise chaque été des sessions pour les familles, les prêtres, les jeunes,  etc. Les 25-35 ans se rassemble du 10 au 15 juillet pour réfléchir plus spécialement sur l’engagement personnel. J’ai rencontré une organisatrice de l’évènement, Clémence Grosjean. Voici son témoignage… Signé DJ*.

*(Peut-être vous demandez-vous : mais qui est “DJ” ? Pour le savoir, cliquez ici !)

Cet évènement est important pour la communauté, ses membres et tous ceux qui sont venus à Paray-le-Monial, c’est un bel anniversaire, une bonne raison de rendre grâce pour tout ce qu’on a reçu depuis 40 ans !

Cette année, au cours de la session 25/35, on va organiser un petit pélé samedi matin afin que les sessionistes découvrent les lieux emblématiques de Paray-le-Monial : la Basilique, la chapelle des apparitions et la chapelle de Saint-Claude-la-Colombière. En même temps, ils vont pouvoir découvrir le message de Paray.

Un public très varié, mais un esprit fraternel

Les chants de l’Emmanuel, bien connus dans les paroisses

La session 25/35 est atypique, car elle mélange des célibataires et des jeunes familles. Les deux tiers environ des participants viennent à la session pour la première fois. Certains ne connaissent pas bien Jésus, ou l’Eglise, d’autres sont des piliers de leur paroisse. Il y a de tout ! C’est pourquoi on essaie de proposer, à travers nos intervenants et les parcours, du contenu pour tout le monde. Les 25/35 qui viennent à la session font le choix de donner quelques jours de leur peu de vacances au Seigneur et à leur formation personnelle, certains viennent en famille élargie, d’autres avec leurs amis, d’autres encore viennent seuls… Mais à Paray, notre but est qu’on se mélange : au cours des repas, pendant les parcours, pendant les groupes de partage ou les temps conviviaux, etc. Tous sont bienvenus à Paray et on essaie vraiment que chacun se sente accueilli.

Une communauté à l’écoute du monde et de sa diversité

Le thème de la session est “J’ai accepté de tout perdre, afin de gagner le Christ” avec comme slogan : “Keep calm and follow Jesus !” Un thème qui s’explique par plusieurs raisons :

• Entre 25 et 35 ans, on s’installe dans le monde adulte : on a un travail, on se marie, on commence à avoir des enfants, un certain confort, une certaine routine. On voulait rappeler que c’est en se donnant qu’on est vraiment heureux ! Que le Christ et à sa suite le pape François nous appellent à nous engager auprès des autres.
• Et puis avec l’actualité récente, avec ce que vivent nos frères Chrétiens en Orient, se pose pour nous la question : suis-je prêt, moi aussi, à tout perdre afin de gagner le Christ ? Qu’est ce que tout perdre pour moi, jeune pro français ? Qu’est ce que le martyr de mes frères en Irak, en Syrie, en Egypte, au Kenya, etc. m’enseigne ?

Certains ont encore une image très sectaire de la communauté, ou d’illuminés “un peu niais”, je peux comprendre, je pensais la même chose ! Pourtant, c’est une très belle communauté avec des frères et des sœurs très différents. On est juste que “des pauvres types” (dixit Pierre Goursat, son fondateur) qui essayons, ensemble, de devenir saints et de servir l’Eglise grâce à 3 piliers : l’adoration, l’évangélisation et la compassion. Je suis particulièrement émerveillée de ce qu’elle fait au travers du Rocher qui œuvre dans les cités : c’est, à mon avis, ce dont la France a besoin !

Clémence Grosjean

Clémence Grosjean, 31 ans, professeur d’Histoire-Géographie et organisatrice de la Session 25-35 ans.

Page Facebook des 25-35 ans de la Communauté de l’Emmanuel

En amont, une organisation exigeante

J’aime bien organiser, réfléchir sur des intervenants, un thème, un esprit. C’est beaucoup de travail, je ne vous le cache pas, j’aurai déjà tout abandonné si le Seigneur ne m’aidait pas, et puis heureusement j’ai une équipe en or, qui me conseille, me recadre, me motive. C’est passionnant et très exigeant de travailler avec des frères de communauté. Je me rends compte que s’il n’y avait pas la foi et le désir de servir, ça ne serait que de l’évènementiel et il y aurait beaucoup de découragement !